mercredi 24 mars 2010
PESSAH La fête de la pâques juive
Bonjour a tous ! J’aimerais pour commencer vous parler du Chabat précédant la fête de Pessah ! qui est appelé comme chacun sait le Chabat Hagadol…Le grand chabat ou plus exactement le chabat du Grand ! en souvenir du grand miracle qui se produisit en Egypte, l’année de la libération des Hébreux ; le 10 du mois de Nissan.
En effet les Bné Israël ont pris un agneau, symbole de divinité égyptienne et l’on attaché au pied de leur lit, pour le sacrifier le 14 Nissan. C’est cela qu’a consisté le Grand miracle, parce que les égyptiens n’ont pas réagit a ce qu’ils voyaient !
Or cette année là, le 10 Nissan tombait un chabat, c’est la raison pour laquelle on l’appela le Chabat Hagadol ! Certains commentateurs posent la question : « Pourquoi continue-ton à célébrer ce miracle le chabat précédant la fête de Pessah, même si celui-ci ne coïncide pas avec le 10 Nissane? L’événement devrait être marqué à sa date anniversaire, indépendamment du chabat ! Ceci nous apporte un enseignement fondamental : Il y a un lieu intrinsèque entre le Chabat et la fête de Pessah…et c’est pour cela justement que les Khakhamim ont décidé de commémorer le Miracle du 10 Nissan le chabat précédent Pessah, indépendamment de la date elle-même !
Pour comprendre le lieu unissant Chabat et Pessah étudions tout d’abord ce que représente Chabat… Chabat vient signifier Témoignage…Témoignage que D-ieu a crée le Monde et que cette création s’est interrompue le septième jour. C’est la raison pour laquelle nous récitons debout le Kidoush, de la même façon qu’un homme témoigne au tribunal debout face aux juges ! Pessah est aussi un témoignage… « Zékher letsiat misraiim » le souvenir, le témoignage de la sortie d’Egypte…c’est une des raisons fondamentale pour laquelle D-ieu écrit dans le décalogue : « Ani HM élokhékha achére otsitiétkha méerets misraiim » Je suis l’Eternel ton D-ieu qui t’es fait sortir du pays d’Egypte » bien que nos ancêtres furent témoins de cet événement grandiose, nous devons nous aussi nous considérer aujourd’hui encore comme ayant quitté ce pays d’esclavage qu’était l’Egypte !
Cette libération représente l’archétype de toutes les Libérations à venir, matérielle et spirituelle ! C’est même elle qui a apporté au Monde la notion de Liberté…dans le Talmud il écrit a propos des tables de la lois : « Al ticré Harout alalouhot ela Hérout » le mot Harout qui signifie gravé lit le plutôt Hérout Libre. Libre comme l’homme qui possède un code de vie qui est la Thora…Cette libération se veut total, puisqu’elle servira de modèle à toutes les rédemptions futures, y compris celle du Mashiah ! En reconnaissant D-ieu comme créateur du monde, par l’observance du chabat, puis en reconnaisant D-ieu comme intervenant directement dans l’histoire des hommes à Pessah, on s’inscrit aussi dans un Espace qui transcende le Temps.
Tel est aussi la signification profonde de la Matsa. Celle-ci représente en effet le Pain qui n’a pas eu le temps de Lever, à l’image des nos ancêtres qui n’ont pas pu attendre que le pain soit prêt, D-ieu leur ayant demandé de sortie d’Egypte en toute hâte « Bé Hipazone »…Pourtant disent certains commentateurs, ils auraient pu préparer leur pain au moins 15 jours à l’avance ! Puisque D-ieu les avait prévenus de leur libération prochaine le premier jour de Nissan comme il est écrit au chapitre 12 du sepher Chemot !
Si D-ieu exige du pain non levé, il faut voir dans ce commandement plus qu’une simple contingence temporel. Le Maharal de Prague nous explique qu’il s’agit justement de dépasser la temporalité ! La délivrance s’est faite de façon miraculeuse « Méalatéva » au-delà des lois de la nature, par l’intention directe de D-ieu en Egypte et d’un bout à l’autre du processus… Or le temps comme chacun sait fait partie des choses de la Nature créée par D-ieu.
Pour bien montrer que la rédemption d’Egypte « Zemane Héroténou » transcende tous les éléments créé, y compris le temps, il fallait que ce qui symbolise la fête de Pessah, à savoir la Matsa, soit aussi au-delà du temps !
En mangeant la Matsa, les Bné Israël, se libèrent du temps aliénant et deviennent le partenaire de D-ieu dans la grande histoire de l’humanité ! Notre peuple a toujours été a l’écoute des souffrances des autres…
Cette année tout a été mis en œuvre par le Consistoire de Paris et d’ile de France, pour que nul se soit oublié pour la fête de Pessah !
La solidarité juive se manifestera encore a cette occasion, il y aura d’une part cette opération oh combien symbolique de « La Matsa de l’Espoir » en faveur des personnes hospitalisées dans tous les hôpitaux d’ile de France ce dimanche Opération qui sera supervisé par mes amis le Rabin Mikael Journo directeur des aumôneries des hôpitaux Paris Ile de France et par le rabbin Olivier Kaufmaun de la synagogue de la Place des Vosges. Il y aura également la mise en place d’une chaine de solidarité en faveur des Etudiants qui leur permettra grâce au centre Edmond Fleg et des communautés juive de Paris ile de France, de passer les soirées du Seder dans des familles d’accueil.
« Iné matov oumanaim chévet ahim gam yahad » comme il est bon dit le roi David de voir des frères assis côte à côtes ! » C’est cette image de fratérnité et de solidarité qui nous permettra de demeurer le peuple Nits’ Hi un peuple de l’éternité !
Chers Auditeurs, pour terminer je vous invite en cette veille de fête à avoir une pensé, une prière pour notre frère notre fils Guilad Shalit en espérant qu’il retrouve très prochainement la liberté ! Amen
Pessah cachère vésaméah à Tous
En effet les Bné Israël ont pris un agneau, symbole de divinité égyptienne et l’on attaché au pied de leur lit, pour le sacrifier le 14 Nissan. C’est cela qu’a consisté le Grand miracle, parce que les égyptiens n’ont pas réagit a ce qu’ils voyaient !
Or cette année là, le 10 Nissan tombait un chabat, c’est la raison pour laquelle on l’appela le Chabat Hagadol ! Certains commentateurs posent la question : « Pourquoi continue-ton à célébrer ce miracle le chabat précédant la fête de Pessah, même si celui-ci ne coïncide pas avec le 10 Nissane? L’événement devrait être marqué à sa date anniversaire, indépendamment du chabat ! Ceci nous apporte un enseignement fondamental : Il y a un lieu intrinsèque entre le Chabat et la fête de Pessah…et c’est pour cela justement que les Khakhamim ont décidé de commémorer le Miracle du 10 Nissan le chabat précédent Pessah, indépendamment de la date elle-même !
Pour comprendre le lieu unissant Chabat et Pessah étudions tout d’abord ce que représente Chabat… Chabat vient signifier Témoignage…Témoignage que D-ieu a crée le Monde et que cette création s’est interrompue le septième jour. C’est la raison pour laquelle nous récitons debout le Kidoush, de la même façon qu’un homme témoigne au tribunal debout face aux juges ! Pessah est aussi un témoignage… « Zékher letsiat misraiim » le souvenir, le témoignage de la sortie d’Egypte…c’est une des raisons fondamentale pour laquelle D-ieu écrit dans le décalogue : « Ani HM élokhékha achére otsitiétkha méerets misraiim » Je suis l’Eternel ton D-ieu qui t’es fait sortir du pays d’Egypte » bien que nos ancêtres furent témoins de cet événement grandiose, nous devons nous aussi nous considérer aujourd’hui encore comme ayant quitté ce pays d’esclavage qu’était l’Egypte !
Cette libération représente l’archétype de toutes les Libérations à venir, matérielle et spirituelle ! C’est même elle qui a apporté au Monde la notion de Liberté…dans le Talmud il écrit a propos des tables de la lois : « Al ticré Harout alalouhot ela Hérout » le mot Harout qui signifie gravé lit le plutôt Hérout Libre. Libre comme l’homme qui possède un code de vie qui est la Thora…Cette libération se veut total, puisqu’elle servira de modèle à toutes les rédemptions futures, y compris celle du Mashiah ! En reconnaissant D-ieu comme créateur du monde, par l’observance du chabat, puis en reconnaisant D-ieu comme intervenant directement dans l’histoire des hommes à Pessah, on s’inscrit aussi dans un Espace qui transcende le Temps.
Tel est aussi la signification profonde de la Matsa. Celle-ci représente en effet le Pain qui n’a pas eu le temps de Lever, à l’image des nos ancêtres qui n’ont pas pu attendre que le pain soit prêt, D-ieu leur ayant demandé de sortie d’Egypte en toute hâte « Bé Hipazone »…Pourtant disent certains commentateurs, ils auraient pu préparer leur pain au moins 15 jours à l’avance ! Puisque D-ieu les avait prévenus de leur libération prochaine le premier jour de Nissan comme il est écrit au chapitre 12 du sepher Chemot !
Si D-ieu exige du pain non levé, il faut voir dans ce commandement plus qu’une simple contingence temporel. Le Maharal de Prague nous explique qu’il s’agit justement de dépasser la temporalité ! La délivrance s’est faite de façon miraculeuse « Méalatéva » au-delà des lois de la nature, par l’intention directe de D-ieu en Egypte et d’un bout à l’autre du processus… Or le temps comme chacun sait fait partie des choses de la Nature créée par D-ieu.
Pour bien montrer que la rédemption d’Egypte « Zemane Héroténou » transcende tous les éléments créé, y compris le temps, il fallait que ce qui symbolise la fête de Pessah, à savoir la Matsa, soit aussi au-delà du temps !
En mangeant la Matsa, les Bné Israël, se libèrent du temps aliénant et deviennent le partenaire de D-ieu dans la grande histoire de l’humanité ! Notre peuple a toujours été a l’écoute des souffrances des autres…
Cette année tout a été mis en œuvre par le Consistoire de Paris et d’ile de France, pour que nul se soit oublié pour la fête de Pessah !
La solidarité juive se manifestera encore a cette occasion, il y aura d’une part cette opération oh combien symbolique de « La Matsa de l’Espoir » en faveur des personnes hospitalisées dans tous les hôpitaux d’ile de France ce dimanche Opération qui sera supervisé par mes amis le Rabin Mikael Journo directeur des aumôneries des hôpitaux Paris Ile de France et par le rabbin Olivier Kaufmaun de la synagogue de la Place des Vosges. Il y aura également la mise en place d’une chaine de solidarité en faveur des Etudiants qui leur permettra grâce au centre Edmond Fleg et des communautés juive de Paris ile de France, de passer les soirées du Seder dans des familles d’accueil.
« Iné matov oumanaim chévet ahim gam yahad » comme il est bon dit le roi David de voir des frères assis côte à côtes ! » C’est cette image de fratérnité et de solidarité qui nous permettra de demeurer le peuple Nits’ Hi un peuple de l’éternité !
Chers Auditeurs, pour terminer je vous invite en cette veille de fête à avoir une pensé, une prière pour notre frère notre fils Guilad Shalit en espérant qu’il retrouve très prochainement la liberté ! Amen
Pessah cachère vésaméah à Tous
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